• Juin 2024

    • Mercredi 5 10:00 - 12:00 14:00 - 19:00
    • Vendredi 7 14:00 - 18:00
    • Samedi 8 09:00 - 12:30 14:00 - 17:00
    • Mercredi 12 10:00 - 12:00 14:00 - 19:00
    • Vendredi 14 14:00 - 18:00
    • Samedi 15 09:00 - 12:30 14:00 - 17:00
    • Mercredi 19 10:00 - 12:00 14:00 - 19:00
    • Vendredi 21 14:00 - 18:00
    • Samedi 22 09:00 - 12:30 14:00 - 17:00
    • Mercredi 26 10:00 - 12:00 14:00 - 19:00
    • Vendredi 28 14:00 - 18:00
    • Samedi 29 09:00 - 12:30 14:00 - 17:00
Médiathèque de Vic - quai rossignol 65500 Vic-en-Bigorre
Entrée libre et gratuite

Collages 1974-2024

Expo 5 - 29 juin
Exposition de Michel Maliarevsky - Vernissage mercredi 05/06 à 18h
Exposition de Michel Maliarevsky - Vernissage mercredi 05/06 à 18h

Michel Maliarevsky a probablement des qualités, mais un vilain défaut : la curiosité. Ainsi il est photographe, journaliste, musicien, créateur d’art singulier et il réalise des collages depuis un demi-siècle. Après une trentaine d’expositions à Paris, en province et en Occitanie avec un certain succès et des commandes pour des magazines, il a récemment réalisé un inventaire affolant, il lui reste près de 500 originaux de tous formats.
Le collage peut apparaître comme un art mineur. L’auteur explique : « Chaque être est un colleur qui s’ignore car il découpe des bribes de vie qu’il assemble en créant des souvenirs pas toujours fiables. Des petits bouts qui s’encastrent comme dans un puzzle. Il est question que tous, nous recevions des millions d’images quotidiennement et qu’en fait-on ?
Au début, je découpais des livres d’art si possible soldés : enluminures, peinture persane, peinture gothique, peintres russes, norvégiens allemands, préraphaélites, impressionnistes, fauves. Il n’est pas question de plagiat puisqu’il s’agit juste de choisir et de mélanger harmonieusement ce qui forme une cohérence. Ce travail peut paraître iconoclaste, mais l’art du collage est avant tout une quête imaginaire qui fait la nique au monde virtuel envahissant et surtout à l’I.A. Et voyager en découpant du Giotto, du Douanier Rousseau ou du Gauguin avec des ciseaux en tirant la langue comme un gosse reste une bénédiction.